jeudi 20 décembre 2007

Début en dactylographie


Arrivée en quatrième année, j’avais dix ans, c’est alors qu’après un test d’écriture, l’école me passait pour la première fois une machine à écrire pour utiliser dans la classe. C’était une machine à écrire de marque Smith Corona. À l’époque cette compagnie fabriquait le protège-touches tellement pratique pour moi. Un protège-touches est un morceau de plastique avec des trous pour chaque touche permettant à mes doigts de frapper une seule touche à la fois. Au secondaire lors de certaines activités le midi, je m’inscrivais avec enthousiasme à l’activité dactylo pour développer plus d’habileté avec cet outil si important pour moi. Aujourd’hui, j’utilise mes deux mains sur un clavier d’ordinateur et j’ai développé une certaine efficacité.

samedi 24 novembre 2007

Entrée à l'école Victor Doré


J’ai commencé à fréquenter l’école Victor Doré à sept ans. Depuis l’’âge de deux ans et demi, je me rendais deux à trois fois par semaine à l’hôpital Ste-Justine pour recevoir des traitements de physiothérapie, d’ergothérapie et d’orthophonie. Les thérapeutes souhaitaient me donner une année supplémentaire de traitements.

Dans les premiers jours de mon entrée à l’école, on me classait en première année B. Dans cette classe, le rythme d’apprentissage était plus lent. La paralysie cérébrale provoquant des mouvements mal coordonnés des mains, j’éprouvais et j’éprouve encore des difficultés à écrire avec un crayon. A cette époque pour me faciliter la tâche, j’utilisais un gros crayon noir, il se tenait mieux dans ma main. Je formais mes lettres avec difficulté. Quant aux chiffres j’y arrivais plus facilement. Lorsque l’enseignante écrivait des problèmes de mathématique au tableau, elle me demandait d’inscrire uniquement la réponse dans mon cahier. J’avais développe une bonne capacité en calcul mental. C’est sans doute pour cela que j’ai toujours préféré les mathématiques Lorsqu’arrivait le temps d’écrire une dictée, c’était plus ardu. Bien souvent le professeur inscrivait vu, faute d'avoir compris ce que j’avais écrit. Plus tard, je découvrais qu’en écrivant en lettres carrées, les professeurs et moi-même pouvions me lire plus facilement.
Plus tard, j’ai découvert que je pouvais écrire en lettres carrées et ce n’est que dans la vingtaine que j’ai réussi, à force de me pratiquer, à écrire mon nom assez lisiblement pour que ma signature soit acceptée à la banque.

vendredi 23 novembre 2007

Qui suis-je

Mon nom est Denise, je suis une femme au début de la cinquantaine, atteinte de paralysie cérébrale. La paralysie cérébrale, chez moi, est due à un manque d’oxygène à la naissance, entraînant de nombreuses limitations physiques.

Depuis le mois d’octobre 1998, je fréquente le Centre Communautaire Radisson. Ce centre offre des activités aux personnes handicapées adultes. J’ai eu la chance d’y suivre de nombreux ateliers informatiques. J’ai appris la base : traitement de texte, Windows, internet, et le courrier électronique. À l’hiver 2003, dans le cadre de l’atelier communication.net, je commençais un site web sur Dromadaire.

Cette année, en 2007, grâce au projet de tutorat en informatique, j’ai la chance d’approfondir mes connaissances pour mieux les transmettre par la suite. Wiki, conception de site web du centre avec le logiciel SPIP et blogue font partie de mes nouveaux apprentissages.

Ce blogue me donnera la chance de partager avec vous quelques passages de mon autobiographie, ma passion pour la lecture et de développer mes aptitudes pour l’écriture. J’espère que vous aurez du plaisir à me lire.