J’ai commencé à fréquenter l’école Victor Doré à sept ans. Depuis l’’âge de deux ans et demi, je me rendais deux à trois fois par semaine à l’hôpital Ste-Justine pour recevoir des traitements de physiothérapie, d’ergothérapie et d’orthophonie. Les thérapeutes souhaitaient me donner une année supplémentaire de traitements.
Dans les premiers jours de mon entrée à l’école, on me classait en première année B. Dans cette classe, le rythme d’apprentissage était plus lent. La paralysie cérébrale provoquant des mouvements mal coordonnés des mains, j’éprouvais et j’éprouve encore des difficultés à écrire avec un crayon. A cette époque pour me faciliter la tâche, j’utilisais un gros crayon noir, il se tenait mieux dans ma main. Je formais mes lettres avec difficulté. Quant aux chiffres j’y arrivais plus facilement. Lorsque l’enseignante écrivait des problèmes de mathématique au tableau, elle me demandait d’inscrire uniquement la réponse dans mon cahier. J’avais développe une bonne capacité en calcul mental. C’est sans doute pour cela que j’ai toujours préféré les mathématiques Lorsqu’arrivait le temps d’écrire une dictée, c’était plus ardu. Bien souvent le professeur inscrivait vu, faute d'avoir compris ce que j’avais écrit. Plus tard, je découvrais qu’en écrivant en lettres carrées, les professeurs et moi-même pouvions me lire plus facilement.
Plus tard, j’ai découvert que je pouvais écrire en lettres carrées et ce n’est que dans la vingtaine que j’ai réussi, à force de me pratiquer, à écrire mon nom assez lisiblement pour que ma signature soit acceptée à la banque.
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