En écrivant ce texte,
je veux témoigner de mon cheminement spirituel, et je crois que cela à
contribuer à façonner une partie de ma
personnalité.
Au début de l’âge
adulte, par une animatrice, de l’atelier protégé que je fréquentais, j’ai été
amenée à vivre une fin de semaine de Foi et Partage à Québec. Par la suite, j’y suis retournée à deux ou
trois reprises. La dernière fois que j’y suis allée, j’ai rencontré des
personnes du groupe de Montréal.
J’ai participé plusieurs
années aux rencontres, journées mensuelles et retraites annuelles, du groupe
Foi et Partage de Montréal. Les groupes Foi et Partage sont issus des retraites
données par Jean Vanier fondateur de L’arche en France. J’aimais aller à
ces rassemblements pour retrouver un
calme et une fraternité. La spiritualité
de Jean Vanier, c’est que Dieu se révèle à travers les gens plus vulnérables. Dans
les années 80 mon amie Josette m’y accompagnait. Nous regardions nos vies à la
lumière des Évangiles.
Puis un jour, j’ai
senti le besoin de mieux me connaître. C’est bien beau témoigner de ma foi en
Dieu, mais comment le faire et surtout en respectant les opinions de l’autre.
Et dans quelle activité m’engager pour être heureuse…..
C’est alors que, lors
d’une de nos promenades mon amie Josette et moi, dans le quartier Côte-des-neiges
où nous habitions, qu’elle m’a parlé de Gilles Dupré, prêtre de
Chicoutimi, il prévoyait animer sa première semaine de ressourcement
spirituel à Sherbrooke en juillet 1988. Cette retraite se passerait
avec plus de silence que j’avais connu dans celles du groupe Foi et Partage.
J’acceptais la proposition de mon amie en me demandant de quelle manière que
j’allais vivre ce temps de ressourcement.
Dans les retraites de Foi et
Partage il y avait des échanges en petits groupes entre les entretiens.
Donc c’est par une
belle journée du mois de juillet 1988, que je me rendais avec mon amie de femme
à Sherbrooke pour vivre une semaine marquante pour moi. Au fil des jours de la
semaine, je me sentais rejoint
profondément par les entretiens de Gilles Dupré. Non seulement ce prêtre
parlait de l’Évangile mais aussi de la croissance humaine des personnes. À
mesure que la semaine avançait et j’écoutais les entretiens, j’établissais des liens avec des
évènements de ma vie. Cette retraite
fut la première d'une série de plusieurs semaines et avec les années, je me suis
retrouvée pendant une semaine au mois de mai dans ce lieu enchanteur, qu’est le
manoir d’Youville de l’Île Saint-Bernard
… à écouter les entretiens de Gilles Dupré et aller chercher ce qui est de
meilleur en moi et en être heureuse.
Voici quelques
paroles tirées des entretiens de
Gilles Le bonheur humain c’est de
devenir des passionnés, l’élan ne vient pas de l’extérieur mais de l’intérieur,
le réel libère et vivre comme humain est un art qui s’apprend.
Voilà déjà plusieurs
années que je ne peux plus vivre ces semaines de ressourcement spirituel
pendant lesquelles j’aimais aller entendre les
conférences de Gilles Dupré axées sur la croissance humaine et spirituel
des personnes car selon lui l’un ne va pas sans l’autre. Je retiens de toutes
ces semaines passée loin de la cohue du quotidien, le goût de vivre au meilleur
de moi et en être heureuse. Aussi, j’essaie le plus possible de faire face aux
réalités qui se présentent à moi. Car Gilles disait, « la réalité
libère ».
Je vous invite à regarder la vidéo que j'ai réalisée à l'aide de photos qu'on m'a données et d'autres que j'ai prises sur internet.
Aujourd’hui, j’aime
beaucoup me nourrir des écris et aux vidéos trouvées sur internet du philosophe
et sociologue Frédéric Lenoir, j’y vois
des ressemblances avec la spiritualité de Gilles Dupré. C’est ma manière de
continuer mon chemin pour devenir la meilleure personne que je puisse être. Et
ça pourrait certainement faire l’objet d’un autre texte.
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