vendredi 23 juin 2017

Frédéric Lenoir, Un auteur que j'aime beaucoup


À la fin de mon texte sur mon cheminement spirituel, je dis qu’aujourd’hui, je m’abreuve aux écrits et vidéos de Frédéric Lenoir. Mais pourquoi je l’aime tant? C’est ce que je vais tenter d’exprimer dans ce texte.

Tout d’abord, c’est par un bon dimanche du mois de novembre 2008, alors que j’écoutais l’émission Second regard à la télévision de Radio-Canada, que Frédéric Lenoir, philosophe et sociologue des religions, fut interviewé. Son livre, Le Christ philosophe, a été publié dans les mois précédents. Je pris le titre du livre en note. Quelques semaines plus tard, j’ai eu la chance de me le procurer au club de lecture Québec Loisirs, dont je suis membre depuis plusieurs années. Dans ce livre, Monsieur Lenoir explique comment les hommes ont érigé un système religieux, en ont fait un absolu et ont forcé les gens à croire en leur vision de Dieu et à adopter leurs pratiques au lieu de comprendre et saisir le message du Christ. Car Jésus n’est pas venu fonder une religion, mais transmettre un art de vivre.

Or, à l’époque, j’entendais parler mon ami, DéDes, dire que les autorités religieuses tenaient un discours visant à contrôler les consciences. Mon ami se disait libre penseur. Ses dires étaient nouveaux pour moi. J’ai connu plusieurs personnes engagées religieusement et j’ai pu constater que chaque personne vit son engagement selon sa personnalité. Pour ma part, les retraites spirituelles que j’ai suivies avec Gilles Dupré, prêtre du diocèse de Chicoutimi au Québec, ont été un bon outil pour ma vie spirituelle et mon développement personnel.

En me procurant le livre Le Christ philosophe, je me suis donné un outil pour obtenir un meilleur éclairage sur le phénomène religieux et me faire une opinion. Monsieur Lenoir fait la différence entre le religieux et le spirituel. Ce sont les hommes qui ont érigé un système religieux et non pas Jésus.    Lui, il est venu transmettre un message, un art de vivre.                      

Ces jours-ci, j’ai relu le prologue du livre Le Christ philosophe, afin de m’assurer de mes dires. Monsieur Lenoir commence son livre par le texte de Jésus face au grand Inquisiteur écrit par Dostoïevski, dans lequel l’inquisiteur dit à Jésus que les hommes ont remis le pouvoir de leur conscience entre ses mains. Et ce livre de monsieur Lenoir se termine par un commentaire du texte de la Samaritaine de l’Évangile de Jean; dans son dialogue avec Jésus, la femme samaritaine lui demande où il faut adorer et Jésus répond qu’il faut adorer en esprit et vérité. Jésus invitait la Samaritaine à passer du religieux au spirituel.

Puis en 2011, également dans le catalogue trimestriel de Québec Loisir, j’ai vu que cet auteur avait publié un autre livre, un petit traité de vie intérieure. Je l’ai acheté. Or, à mesure que je lisais le livre, je reconnaissais des notions explorées lors de mes semaines de retraites spirituelles; le discernement, se connaître et réaliser sa nature profonde en sachant pour quoi on est fait.

Quelle joie ce fut de découvrir que je pouvais avoir des écrits pour continuer à nourrir une vie intérieure!  À la lecture de ce livre et au fil des pages, je retrouvais des éléments que j’avais appris au cours des semaines de retraites spirituelles que j’ai suivies.  

Par la suite, j’ai lu plusieurs autres ouvrages de cet auteur. L’Âme du mondeDu bonheur un voyage philosophique ainsi qu’un de ses derniers livres publié,  La puissance de la joie, paru aux Éditions Fayard en octobre 2015. Ce ne sont que quelques-uns des livres de Frédéric Lenoir que j’ai lus.

Montages avec des images de volumes trouvés sur internet.
 
Ces derniers mois sur le site internet You Tube, j’aime écouter et réécouter les entretiens de monsieur Lenoir. C’est ma façon aujourd’hui de me ressourcer intérieurement. Je peux y consacrer le temps que je désire, car il y a des vidéos de diverses longueurs.
 
Une inspiration me vient en tête tout à coup.
Lorsque j’écouterai les vidéos de monsieur Lenoir,
je pourrai noter ce qui me touche et le partager avec
vous sur mon blogue. Qu’en pensez-vous?

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