À la fin de
mon texte sur mon cheminement spirituel, je dis qu’aujourd’hui, je m’abreuve
aux écrits et vidéos de Frédéric Lenoir. Mais pourquoi je l’aime tant? C’est ce
que je vais tenter d’exprimer dans ce texte.
Tout d’abord, c’est par un bon
dimanche du mois de novembre 2008, alors que j’écoutais l’émission Second regard à la télévision de Radio-Canada, que Frédéric Lenoir,
philosophe et sociologue des religions, fut interviewé. Son livre, Le Christ philosophe, a été publié
dans les mois précédents. Je pris le titre du livre en note. Quelques semaines
plus tard, j’ai eu la chance de me le procurer au club de lecture Québec
Loisirs, dont je suis membre depuis plusieurs années. Dans ce livre, Monsieur
Lenoir explique comment les hommes ont érigé un système religieux, en ont fait
un absolu et ont forcé les gens à croire en leur vision de Dieu et à adopter
leurs pratiques au lieu de comprendre et saisir le message du Christ. Car Jésus
n’est pas venu fonder une religion, mais transmettre un art de vivre.
Or, à
l’époque, j’entendais parler mon ami, DéDes, dire que les autorités religieuses
tenaient un discours visant à contrôler les consciences. Mon ami se disait
libre penseur. Ses dires étaient nouveaux pour moi. J’ai connu plusieurs
personnes engagées religieusement et j’ai pu constater que chaque personne vit
son engagement selon sa personnalité. Pour ma part, les retraites spirituelles
que j’ai suivies avec Gilles Dupré, prêtre du diocèse de Chicoutimi au Québec,
ont été un bon outil pour ma vie spirituelle et mon développement personnel.
En me
procurant le livre Le Christ philosophe,
je me suis donné un outil pour obtenir un meilleur éclairage sur le phénomène
religieux et me faire une opinion. Monsieur Lenoir fait la différence entre le
religieux et le spirituel. Ce sont les hommes qui ont érigé un système
religieux et non pas Jésus. Lui, il est
venu transmettre un message, un art de vivre.
Ces
jours-ci, j’ai relu le prologue du livre Le
Christ philosophe, afin de m’assurer de mes dires. Monsieur Lenoir commence
son livre par le texte de Jésus face au grand Inquisiteur écrit par
Dostoïevski, dans lequel l’inquisiteur dit à Jésus que les hommes ont remis
le pouvoir de leur conscience entre ses mains. Et ce livre de monsieur Lenoir
se termine par un commentaire du texte de la Samaritaine de l’Évangile de Jean;
dans son dialogue avec Jésus, la femme samaritaine lui demande où il faut
adorer et Jésus répond qu’il faut adorer en esprit et vérité. Jésus invitait la
Samaritaine à passer du religieux au spirituel.
Puis en
2011, également dans le catalogue trimestriel de Québec Loisir, j’ai vu que cet
auteur avait publié un autre livre, un petit traité de vie intérieure. Je l’ai
acheté. Or, à mesure que je lisais le livre, je reconnaissais des notions
explorées lors de mes semaines de retraites spirituelles; le discernement, se
connaître et réaliser sa nature profonde en sachant pour quoi on est fait.
Quelle joie
ce fut de découvrir que je pouvais avoir des écrits pour continuer à nourrir
une vie intérieure! À la lecture de ce livre et au fil des pages, je retrouvais
des éléments que j’avais appris au cours des semaines de retraites spirituelles
que j’ai suivies.
Par la suite, j’ai lu plusieurs autres ouvrages de cet auteur. L’Âme du monde, Du bonheur un voyage philosophique ainsi qu’un de ses derniers livres
publié, La puissance de la joie, paru aux Éditions Fayard en octobre 2015. Ce
ne sont que quelques-uns des livres de Frédéric Lenoir que j’ai lus.
Montages avec des images de volumes trouvés sur internet. |
Ces derniers mois sur le site internet You Tube,
j’aime écouter et réécouter les entretiens de monsieur Lenoir. C’est ma façon
aujourd’hui de me ressourcer intérieurement. Je peux y consacrer le temps que
je désire, car il y a des vidéos de diverses longueurs.
Une inspiration me vient en tête tout à coup.
Lorsque j’écouterai les vidéos de monsieur Lenoir,
je pourrai noter ce qui me
touche et le partager avec
vous sur mon blogue. Qu’en pensez-vous?
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